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Fléau des entrepreneures mais aussi des salariées, le Syndrome de l'Imposteur empoisonne la vie de nombreuse femmes. Je vous propose d'apprendre à le reconnaitre afin d'en faire un allié de votre évolution professionnelle mais aussi personnelle.

Vous l’entendez, cette petite voix qui vous dit que vous n’êtes pas à la hauteur ? Que vous n’êtes pas suffisamment formé(e) ? Que vous n’avez pas assez d’expérience ? Que si vous êtes là, c’est forcément par erreur, et qu’au bout d’un moment ça va finir par se voir, que les autres vont le comprendre? Et qu’à ce moment ça sera terrible, la honte, l’échec, la ruine ? 

Pas de panique, vous souffrez simplement du Syndrome de l’Imposteur .

La bonne nouvelle ? Le traitement existe  !

Comment s'exprime le Syndrome de l'Imposteur ?

Le Syndrome de  l’Imposteur a été théorisé par l’américaine Pauline Rose Clance, à l’origine du Test de Clance permettant de déterminer notre exposition à ce syndrome. Vous pouvez retrouver le test ici. Il est en anglais, mais au besoin une rapide recherche web vous permettra de le trouver en français.
 
Ce Syndrome s’exprime à travers un ensemble de pensées et de croyances qui nous amène à penser qu’il y a une inadéquation entre nous, ce que l’on sait de nous, nos capacités, et la situation, le poste que l’on occupe, ou encore la confiance que l’on porte pour être ou faire quelque chose. 

Quelques exemples de pensées et de croyances induites par le Syndrome de l’imposteur : 

  • si je suis là c’est par erreur
  • je ne suis pas à la hauteur de la situation
  • on croit que je suis plus ou mieux que ce je suis vraiment
  • mais je suis la seule à le savoir
  • tôt ou tard on va se rendre compte de ce que je suis vraiment, que je ne suis pas à la hauteur, je vais être découverte, juger, je vais souffrir.

En tant que telles, ces pensées, ne sont pas un problème. Le problème c’est que l’on pense que ces pensées sont vraies

Le problème c’est de croire que si l’on était objectivement à notre place, réellement à la hauteur, alors on le saurait, et on serait parfaitement en confiance.

Une stratégie d'évitement improductive.

Finalement, tout ce que disent ces pensées, c’est que l’on est en train de changer notre identité, on sort de notre zone de confort. 

On est face à des choses qu’on ne sait pas encore faire, on est en transition, en cours d’acquisition de compétences.

On est au milieu d’une zone inconfortable.

Le cerveau, qui a horreur du changement et qui ne souhaite que note bonheur, soulève des doutes, émet des objections,car il ne sait pas encore ce qu’on est capable de faire.

Son objectif est simple : nous éviter toutes déception, nous cacher, fuir le feedback.

Pour ce faire, il va répertorier toutes nos expériences passées, toutes nos croyances, notre histoire personnelle et familiale, l’inconscient collectif et les injonctions familiales afin de nous conforter dans l’idée que nous ne méritons pas ce qui nous arrive ou ce que nous convoitons.

 

Les risques liés au Syndrome de l'Imposteur

Si l’on reste bloqué dans ce discours interne négatif, on s’expose à un certain nombre de risques :

  • Auto Sabotage: minimisation de ses réalisations, silence, refus d’une promotion ou d’un contrat
  • Procrastination: ne pas être dans le mouvement, remettre à plus tard, quand on sera mieux formée, quand on aura plus d’expérience etc…​
  • Bore / Burn Out : rester bloquée dans une situation “facile” mais qui ne nous nourrit plus ou se noyer dans le travail, les formations… 
  • Isolement: s’embourber dans une situation frustrante, dans la colère, voire la dépression .
Hypnose Lancié Belleville Macon
Photo Pexels

Transformer son discours intérieur

Alors, une fois que l’on a pris conscience de tout cela (et, on ne vas pas se mentir, c’est déjà un sacré boulot), que fait-on?

Il va s’agir de transformer notre discours intérieur en allant remplacer notre façon d’appréhender ces pensées.

Comment fait-on ? C’est très simple :

Interrogez vos pensées

  • répertoriez toutes les pensées qui vont avec le syndrome de l’imposteur
  • interrogez-les : est-ce que ces doutes sont vrais ? Que faudrait-il faire pour avancer ?
  • comment nous aident-elles à pointer du doigt le chemin à prendre : quelle formation faudrait-il faire ? Quel bouquin lire ? Y’a-t-il un mentor à trouver ?

Listez toutes vos réalisations passées pro ou perso

  • Ne vous censurez pas ! Tout ce que vous avez fait par le passé mérite d’être sur cette liste, même (surtout ?!) d’avoir mis des enfants au monde et de les élever.
  • Elargissez votre réflexion et ne vous cantonnez pas aux réalisations en lien avec votre projet actuel
  • Pour chaque réalisation, indiquez les qualités que vous avez mobilisé

Ranger votre casquette d’expert : cela prend une vie de maîtriser un sujet

  • Tous les experts, reconnus ou auto-proclamés ont un jour débuté
  • Dans la majorité des cas, les situations ne nécessitent des experts dans leur domaines, mais des gens capables, motivés et passionnés
  • La majorité des professions, des matières, des sujets étant en perpétuelle évolution, attendre de tout savoir et de tout maitriser n’est que perte de temps et d’énergie.

Arrêtez de vous comparer aux autres

  • Chacun d’entre nous avance à son rythme, et il est impossible de comparer son évolution à celle d’une autre personne
  • Note histoire et nos expériences de vie, l’histoire de notre famille, nos appétences et nos difficultés nous rendent unique ainsi que notre capacité d’évolution.
  •  Plutôt que de vous comparer, inspirez-vous ! Sélectionnez deux ou trois personnes que vous admirez, et cherchez ce que vous aimeriez avoir de commun avec elles. Vous pourriez-être surprise du résultat…
 

Tranformer le Syndrome de l'Imposteur en allié

Vos pensées ne disent rien de vous ni de la faisabilité de votre projet.

C’est ce que vous en faites qui est important. Est-ce que vous les prenez au pied de la lettre et les laissez diriger vos actions ?

Ou vous  servez-vous en pour vous aider à aller là ou vous voulez aller?

Il est tout à fait possible, par le passé, que vous ayez fait marche arrière car vous avez donné raison à ces pensées là. De ce fait, elles ont donc pris du poids, de l’importance.

Il vous faudra donc de l’entrainement et de la consistance afin de partir d’une pensée inutile et contreproductive, d’y introduire une notion de doute, afin d’atteindre dans un premier temps une pensée intermédiaire.

C’est cette pensée intermédiaire qui vous permettra d’accéder ensuite à une pensée aidante et stimulante, qui vous aidera à accepte l’inconfort du devenir.

Concrètement ça donnerait quoi ?

Prenons l’exemple fictif d’Augustine.

Augustine est salariée, maman de 2 enfants qu’elle enlève avec son compagnon. A ses heures perdues, elle photographie tout ce qui lui tombe sous le regard. Et, au plus profond d’elle même, elle rêve de devenir photographe professionnel.

Mais sa petite voix intérieure lui tient toujours le même discours :

« N’y pense même pas, tu n’es pas assez douée ! »

Il y a tellement de concurrence dans ce milieu, et les autres sont bien plus doués que toi, tu n’as aucune technique !

Et puis ça n’est pas un métier sérieux, ça n’apporte aucune stabilité !

Tu vas faire prendre des risques inconsidérés à ta famille ! Comment vas tu rembourser le prêt de ta maison ? Et les vacances d’été ? 

De toutes façons les enfants sont trop jeunes, ils ont trop besoin de toi !

Allez, oublie cette idée absurde, il est l’heure de partir travailler! »

Et Augustine se rend au travail, accompagnée de la boule au ventre qu’elle connait si bien…

Si Augustine souhaite avancer dans son projet, il va falloir qu’elle prenne une à une les objections de son discours intérieur et qu’elle leur trouve une réponse cohérente.

Peut-être manque-t-elle effectivement de technique… Que faire pour y remédier ? Prendre des cours ? Faire une formation ? Cette dernière pourrait-elle être financée ?

Et d’où vient la peur de l’instabilité et du manque ? Est-ce que cette peur lui appartient réellement ? Ou vient-elle de sa famille ? (Pour en savoir plus sur le poids de notre histoire familiale sur nos problématiques actuelles, c’est par ici )

Si j’accompagnais Augustine, nous irions à la rencontre de toutes ces pensées, afin de les accueillir, de les comprendre et de les transformer.

Cela ne signifie pas qu’Augustine deviendrait forcement photographe à l’issue de notre travail. Mais elle se serait remise en mouvement, et serait allée au bout de ses réflexions et démarches. 

Car il arrive aussi que dépasser son Syndrome de l’Imposteur amène à la conclusion que nous sommes bien à où nous sommes actuellement.

Alors finalement, le Syndrome de l'Imposteur, ami ou ennemi ?

Hypnose Lancié Belleville Macon
Photo Pexels

J’aime beaucoup l’expression « Quand la vie te donne des citrons, fais de la limonade ».

J’ai envie de croire qu’il est possible, à un moment ou à un autre, de trouver du positif dans les méandres de la vie. Mes clientes me le prouvent au quotidien.

Alors, si vous ne deviez retenir qu’une seule chose de cet article, j’aimerai que ce soit la conviction que vos pensées ne disent rien de vous, de ce que vous êtes et de qui vous pouvez devenir.

Vos pensées vont par contre créer votre réalité. Alors, choisissez les avec soin, et faites en sorte qu’elles vous nourrissent correctement, comme vous le feriez avec un aliment sain pour votre corps.

Et vous pourriez constater avec surprise que cet Imposteur se transformera en allié qui vous accompagnera sur le chemin de votre vie et de vos aspirations.

J’espère que cet article vous a plus, peut-être même vous a-t-il apporté des pistes de réflexion !

Prenez soin de vous,

Alexandra.

Je vous accueille dans mon cabinet de Lancié, à 10 minutes de Belleville en Beaujolais et à 25 minutes de Mâcon.

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