Partez à la découverte de la Psychogénéalogie, et découvrez comment votre histoire familiale peut vous aider à mieux vous comprendre.
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été passionnée par l’histoire de ma famille, de mes ancêtres. Lorsque j’ai découvert la Psychogénéalogie, un univers que je ne soupçonnais pas s’est ouvert à moi. Depuis, je ne cesse de travailler sur ce sujet afin d’accompagner au mieux mes clientes, mais aussi à titre personnel.
Les racines de la psychogénéalogie.
En préambule, il me semble important de vous proposer un rapide résumé de l’histoire de la Psychogénéalogie. Pour certains, cette discipline peut sembler douteuse, voire ésotérique, je vais donc vous proposer quelques pistes historiques que vous pourrez approfondir si vous le souhaitez.
Quand on parle de psychogénéalogie, il est impossible de ne pas parler de Anne Ancelin Schützenberger, à qui est souvent attribuée la maternité de ce courant. L’autrice du bien connu « Aïe, mes aïeux ! » est effectivement une figure phare de ce courant qu’elle a mis en lumière dès les années 70.
Néanmoins, il est important de se rappeler que, dès le début du vingtième siècle, Freud à longuement travaillé sur la notion d’inconscient individuel, et que son disciple Jung à de son côté développé la notion d’inconscient collectif. Selon Jung, il s’agit d’un inconscient commun, nourri de toutes les expériences humaines, qui se transmet de génération en génération.
En plaçant l’individu au centre d’un système et en proposant la notion d’inconscient familial (inconscient partagé partiellement par les membre d’un même système familial, regroupant les expériences, les croyances, les traumatismes communs), on peut considérer que l’approche psychogénéalogique unie d’une certaine façon l’inconscient individuel proposé par Freud, à la notion d’inconscient collectif développée par Jung.
Depuis, de nombreux psychiatres, psychanalystes, thérapeutes se sont passionnés pour ce sujet et l’on alimenté
Les ouvrages de Serge Tisseron, Alexandro Jodorowsky et bien d’autres encore nous ont permis de prendre conscience de l’importance et du poids de notre histoire familiale sur nos vies, nos choix, et parfois notre mal être.
La transmission familiale, une simple histoire d’inconscient ?
Plus récemment, la science s’est intéressée au sujet de la transmission familiale à travers l’Epigénétique qui correspond, selon la définition de l’INSERM « à l’étude des changements dans l’activité des gènes, n’impliquant pas de modification de la séquence d’ADN et pouvant être transmis lors des divisions cellulaires. Contrairement aux mutations qui affectent la séquence d’ADN, les modifications épigénétiques sont réversibles. ».
Toujours selon l’INSERM « certaines marques épigénétiques pourraient même passer à la descendance. » C’est ce que l’on appelle la transmission intergénérationnelle.
Des études ont été menées auprès de descendants de rescapés de la Shoah, de victimes de famines, de guerres, pour voir en quoi les traumatismes subis par les générations précédentes impactent la vie et la santé des générations suivantes.
La Psychogénéalogie, comment ça marche ? Et à quoi ça sert ?
(Je vais vous proposer ici une description courte mais j’espère claire de la psychogénéalogie. Les mots suivis d’une * sont des concepts clés qui feront l’objets de prochains articles)
Nous sommes tous issus d’une famille.
Que nous soyons proche ou pas, que nous ayons une famille «tribu» ou une famille clairsemée, que nous appelions nos parents tous les jours ou tous les ans, nous sommes tous le fruit de notre histoire familiale.
Nous héritons tous du « sac de nœuds » familial, composé d’histoires, de drames, de deuils, de non-dits, de secrets.
Des histoires perdues dans les méandres des années, voire des siècles. Bien souvent, en espérant oublier ou en pensant protéger les enfants, les traumatismes sont tus, cachés, ravalés.
Malheureusement, c’est alors l’inverse de l’effet recherché qui se met en place et les générations suivantes « héritent » de souffrances ou de difficultés en lien avec le vécu des ancêtres.
Lorsque l’on décide de travailler sur son histoire familiale, on part non seulement à la découverte de la vie de ses parents, grand-parents et générations au-dessus, mais aussi à la découverte de soi en tant que membre à part entière de ce système familial.
« Ce qui ne vient pas à la conscience revient sous forme de destin » C.G. Jung
L’un des outils phare utilisé en psychogénéalogie est le Génosociogramme *. Il s’agit d’arbre généalogique approfondi, sur lequel apparaissent non seulement les noms et prénoms des membres de la famille, leurs dates de naissance et de décès, mais aussi leurs métiers, les dates de mariages, de séparations, de divorces, les traumatisme familiaux connus, les lieux de vie…
Il s’agit là de la représentation que vous vous faites de votre famille et du Roman Familial *, composé des histoires réelles ou inventées) transmises au fil des générations par le clan familial).
Cette représentation et son analyse vous permettent de mettre en lumière les comportements qui vous appartiennent et ceux dont vous avez hérité.
L’objectif de la psychogénéalogie est de rechercher dans votre histoire familiale une vérité qui va faire sens pour vous à l’instant T.
La Psychogénéalogie : pour qui ?
J’ai coutume de dire que chacun, à un moment donné de sa vie, devrait aller faire un tour dans son arbre généalogique !
Que nous le voulions ou non, nous sommes tous issus de l’histoire de ceux qui nous ont précédé, et pétris des leurs croyances, valeurs, trauma.
De ce fait, l’approche transgénérationnelle est intéressante pour toute personne ayant l’intuition ou clairement identifié des non-dits, des secrets, des traumatismes dans leur histoire familiale, mais aussi pour celles qui ont du mal à trouver leur place au sein de leur famille, qui se sente limitée dans leur vie personnelle ou professionnelle, qui ressentent de l’anxiété sans raison…
Cet outil est aussi très intéressant à mettre en place en cas de difficulté à avoir un enfant (quelles sont les histoires autour des grossesses et des naissances dans la famille ?), à perdre du poids (comment mangeait-on chez vous ? Fallait-il systématiquement finir votre assiette ? )
Comme vous pouvez le constater, les chants d’applications sont nombreux !
Et le sujet de la Psychogénéalogie est vaste et passionnant.
J’espère que cette introduction vous aura plu, et pourquoi pas qu’elle aura titillé votre curiosité.
Je reviendrai très vite avec d’autres articles afin d’approfondir les notions clés et vous présenter la façon dont j’utilise la Psychogénéalogie dans mes accompagnements.
D’ici là, si cette pratique vous parle, vous pouvez prendre rendez-vous ici afin de partir à la découverte de votre histoire familiale.
Prenez soin de vous,
Alexandra.
[…] Psychogénéalogie : et si la solution à vos problèmes se trouvait dans votre histoire familiale ? […]