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Le génosociogramme est l’outil de base de la psychogénéalogie. Mais derrière ce nom un peu barbare, que se cache-t-il ?

Partons ensemble à la découverte de cet arbre bien particulier, qui recèle tant de mystères… 

Hypnose Villefranche Belleville Macon
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Qu’est-ce que le génosociogramme et quel est son intérêt thérapeutique ?

Par où commencer ?

Construire son arbre généalogique est une expérience aussi passionnante qu’instructive, pour soi mais aussi pour la famille entière.

C’est une forme d’hommage que l’on rend à ses ancêtres, qui nous permet de montrer le respect et la considération que nous avons pour eux.

Outil clé de la psychogénéalogie qu’Anne Ancelin Schützenberger​ a appelé “génosociogramme”, cet arbre un peu particulier est la représentation graphique des relations et des liens entre les personnes d’une même famille.

Construit sur au moins 4 générations, il s’agit tout d’abord d’une représentation visuelle réalisée à partir de la mémoire de la cliente, et non de recherches généalogiques pures. 

Il sert à mettre par écrit les noms, dates, liens, faits marquants entre chaque membre de la famille. 

Dans un premier temps, cet arbre relève de “l’imaginaire” de la cliente, car il repose uniquement sur ce que cette dernière croit de sa propre généalogie, avant toute recherche concrète et factuelle.

Il est donc uniquement question de l’histoire familiale telle qu’elle est portée par la cliente.

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Dans cet arbre “imaginaire”, on remarquera les trous, les oublis, les silences, les “non-dits”.

Ampleur et durée

C’est le processus même de l’élaboration de l’arbre​ qui entraîne le travail analytique. L’esprit et la raison travaillent de concert avec les émotions et l’inconscient.

Cette construction est bien évidemment bénéfique pour la cliente, mais aussi pour ton son système familial.

En remontant sur 3 à 4 générations, l’arbre va mettre en évidence les parents, les grand-parents, les bisaïeuls et éventuellement les trisaïeuls. Il sert de carte, de clés pour montrer les liens, les répétitions, les coïncidences. 

Certains arbres mettent à jour des répétitions de phénomènes : des “familles à divorces”, des “familles à faillites”, des enfants morts-nés ou en bas âge, des pères absents,​ des femmes stériles… 

En donnant ainsi une image du destin des ascendants, l’arbre offre également une représentation des répercussions de leurs frustrations et traumatismes sur leur descendance.

“Nombre de nos ascendants auraient voulu vivre une vie complètement différente de celle qu’ils ont vécue. L’arbre porte en mémoire des désirs insatisfaits, des désirs de réalisation personnelle qui sont restés secrets”

Elisabeth Horowitz.

La constitution de l’arbre est un travail minutieux et qui demande du temps. Le temps nécessaire au travail analytique.

Quels sont les éléments à prendre en compte dans le génosociogramme ?

Les données

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Le premier objectif sera de mettre par écrit les noms et prénoms des personnes. 

Le génosociogramme est codifié, on utilisera donc notamment un rond pour représenter un homme, un triangle pour une femme. 

A côté des noms et prénoms, on indiquera la date de naissance, de mariage et de décès le cas échéant.

A ces premiers éléments, on ajoutera la date de conception (+/- 9 mois avant la date de naissance) ainsi que la profession.

Au fur et à mesure du travail de recherche, ces éléments de bases seront complétés avec les dates des grands évènements de vie affectivement chargés : maladies, séparations, maladies, viol, fausses couches, adoptions etc… C’est ce qu’on appelle les Circonstances.

Les circonstances

Vous l’aurez compris, l’essence même du génosociogramme est d’aller plus loin qu’un simple arbre généalogique.

Ainsi, aux grands événements de la vie, nous allons chercher à connaître leurs circonstances. 

En ce qui concerne les naissance, nous allons chercher à connaitre la date de conception, les naissances hors-mariage, les demies fratries, les enfant mort-nés, les fausses couches, les avortements…

Pour les décès nous allons rechercher les morts violentes, les morts précoces, les génocides, les mutilations, les condamnations, les guerres…

Nous prendrons aussi en compte l’ immigration, les guerres, l’exil, les déménagements, les événements historiques… ainsi que les détails sur la vie de chaque membre de la famille sur le plan professionnel, social, affectif, psychologique etc… Nous nous intéresserons aux métiers, activités, passions et vocations de chacun, aux personnalités fortes, à celles très effacées…

Les recherches porteront aussi sur les événements clé et/ou déclencheurs, qui auront permis de bouleverser le cours naturel des choses et qui ont pu constituer un traumatisme : séparation, divorce, deuil, querelle d’héritage, faillite, licenciement, infidélité, maladie…

Comment construire son génosociogramme ?

Où trouver les informations ?

Hypnose Belleville Mâcon Villefranche

Les données très factuelles telles que les noms, dates et lieux de naissances, mariage, décès sont disponibles sur les documents d’état civil. Vous pouvez les retrouver sur les livrets de famille de vos ascendants. N’hésitez pas à questionner les membres de votre famille, peut -être que l’un d’entre eux aura déjà entrepris un travail de recherche qui vous facilitera grandement la tâche ! 

Vous pouvez également faire des recherches en ligne sur les sites d’archives départementales. De nombreux documents d’état civil ont été numérisés et sont disponibles à tous.

Il existe des sites de généalogies type Généanet ou Filae qui facilitent les recherches.

Il est également possible de solliciter directement les mairies des lieux concernés.

Hypnose Villefranche Belleville Macon

En ce qui concerne les éléments plus subtils de votre recherche, il vous faudra sans doute partir à un moment ou à un autre à la rencontre des membres de votre famille. Ceux qui seront à même de répondre à vos questions, ou de vous donner un point de vue différent sur une situation.

A ce niveau là de vos recherches, je vous invite à la plus grande prudence et empathie. Si certains anciens seront ravis de vous partager leurs souvenirs d’enfance ou de jeunesse, l’exercice pourra s’avérer beaucoup plus délicat, voire impossible pour d’autres. Même si cela vous frustre et vous freine dans vos recherches, gardez à l’esprit que certains secrets, certaines situations sont indicibles ou inaudibles pour certaines personnes.

Et, rappelez-vous, les silences et les non-dits ont aussi leur place dans le travail transgénérationnel.

Comment compiler et analyser les informations ?

Vous l’aurez compris, la création d’un génosociogramme implique la compilation de nombreuses informations. Nom, dates, informations de toutes sortes devront être ​organisées avec soin afin d’être lisibles.​

C’est là tout l’intérêt de vous faire accompagner dans votre recherche par un/une professionnel(le) qui sera en mesure de répartir ces informations afin de les rendre lisible et surtout, pertinentes.

Travailler avec un analyste transgénérationnel vous permettra de prendre de la hauteur sur toutes les informations que vous aurez collectées, de repérer les éventuelles répétitions, dates anniversaires et autres points d’intérets de votre arbre.

Et surtout, il ou elle sera en mesure de vous accompagner et de vous aider à intégrer les découvertes que vous pourrez faire. Car parfois, certaines prises de conscience nécessitent d’être travaillées avec d’autres outils afin qu’elles puissent être comprises et acceptées.​

Si vous souhaitez en savoir plus sur mon accompagnement je vous invite à consulter cette page.

J’espère que cette découverte du génosociogramme vous aura intéressées, peut-être même interpelées et vous aura donné envie de plonger au cœur de votre histoire familiale.

 

Prenez soin de vous, 

Alexandra.

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